J’ai rêvé, que tu te momifiais.
Que tu dansais dans des fractions de tissu, des quartiers de mouchoirs.
Que tu te pâtissais, comme un chausson, dans ces chiffons blancs.
Ton lit devenait sarcophage.
Tes calèches, un cortège funèbre.
Tes pyramides, un royaume te rendant hommage.
Du classique sur l’autel récite alors que je lis péniblement.
Je débite ce que j’ai empreint sur un papyrus maladroit.
J’ai une lourde robe noire et des gouttes gravées à mes cernes.
C’est ta dernière symphonie, et tu n’y chante même pas.
César abattu se demande ce qu’il en ai, ce qu’il en sera.
Nous, ses disciples, baissons les yeux et tempêtons sourdement dans nos écharpes.
Nous réussissons enfin à lever les yeux au ciels, et crions en choeur, comme les cordes d’un orchestre qui tremblent sur la même mélodie.
On crie en silence demandant réponse à la suite.
Comment poursuivre si ce n’est que pour embaumer.