Un violoniste assis sur une console de son.

par GP

Un archet.
Un simple archet.
En fait, non.
Un archet et ce sourire.
J’en ai parlé, et je continuerai.
Montmartre.
Mon Montmartre.

Je me demande tout le temps si c’est le désir de retrouver l’impossible que de n’être véritablement qui l’on ai ou vraiment ce moment, à Montmartre.
J’en ai humé l’essence et consumé le bouleversement, mais par contre, chaque fois que j’y repense, j’ai cet élan de nostalgie.  Ce ressentiment que d’être ici et pas là-bas.

Un violon.
Un simple violon.
En fait, non.
Un violon et une amitié.

C’est à Montmartre que j’ai empreint un souvenir inexplicable et magique.
C’est à Montmartre que je me suis laissé venir et partir à pleurer sur les paillassons de lavande et de bohèmes.

Montmartre n’est qu’un prétexte, on s’entend.
Un alibi infaillible d’une expérience où les maux n’étaient plus et où les mots manquaient.

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