I heart Montreal.
par GP
Deux yeux stoned qui marchent dans une rue vide.
Des phares et des klaxons qui viennent apposer une gomme réconfortante.
Visage lugubre et insensé couvert de ses yeux livides mais vivants, regardent le pointillé du jaune.
Souper chinois; alcool portugais; propos russes.
Musique américaine; une ballade qui est supposé nous rendre heureux.
Ça fonctionne un peu.
Mon pas prit de boisson s’enchaînent.
La meilleure façon de marcher, c’est sûrement la nôtre, c’est de mettre un pied devant l’autre et de recommencer.
Ignore les prochaines lignes car elles te sont destinées.
Je ne peux marcher sans but.
Je ne peux avoir ces yeux sans ambition.
Je ne peux avoir ce gargouillement sans besoin.
Je ne peux avoir ces voeux sans souhait.
En fait, ce n’est qu’une question de compatibilité.
La lacune parle ici d’elle-même.
Je t’aurais peut-être aimé.
Dans un autre monde,
où j’aurais été prête à me sacrifier.
Par contre, l’histoire fait que je ne me lance plus si loin,
je reste tout près,
Prête,
avec réticence.
La grande ville s’offre.
Montréal m’attend.
Demain et toujours.
Je la daterai, cette ville parée à mes attentes.
Oui je le veux.
Et l’anneaux de St-Denis au doigt,
je déchaînerai les rues, comblée et assouvie.
I heart Montreal.