Du Jack ou du love : du pareil au même

par GP

Le deuil se résume en cinq étapes soit : le déni, la colère, la tristesse, la résignation, et l’acceptation. On dit du deuil que c’est une crise provoquée par un changement radical au sein d’une situation qui avait été établie jusqu’à ce stade.

On porte du noir, on en broie tout autant.

Le deuil, c’est une désintoxication. C’est une diminution ou une suppression du besoin de la dépendance. C’est l’anéantissement des symptômes suivi d’un réflexe de permanence de l’objet. Le deuil, c’est un sevrage. C’est d’arrêter son appartenance à une substance toxique.

La fin de semaine dernière, j’étais au domaine parental. Le soir venu, je me suis momifiée dans des draps qui sentent la lessive et le réconfort. J’ai mal dormis. J’étais gymnaste et insomniaque. Je faisais des barils, des tonneaux dans mon lit. J’avais la nuque en sueur et le sang prompt. Mes paupières brandissaient leur désarroi et l’impatience de ne même pas pouvoir sommeiller me rongeait. Pensez aux clichés de l’inconfort, je les personnifiais.

Pour l’alcool et la drogue, il y a des centres. Des manoirs. Il y a des refuges pour accélérer et encenser le processus de désaccoutumance. Des programmes sont coud sur mesure et ajusté aux faiblesses près.

Pour le deuil, il a soi. C’est seul que l’on porte le cortège. Toutefois, contrairement à la désintox, ici, la vodka, on y a droit.

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